"Une semaine après la remise
du rapport du député Rémi Pauvros concernant la mission de reconfiguration du
Canal Seine-Nord Europe, Frédéric Cuvillier a tenu hier un point presse pour
annoncer ses premières décisions concrètes, mais aussi marquer la volonté du
gouvernement de ne pas abandonner cet enjeu majeur en matière de politique
fluviale.
Ce qui est sûr, c'est que le dispositif initial du partenariat public
privé est définitivement abandonné (les dispositions d'indemnisation ont été
mises en oeuvre) au profit d'une maîtrise d'ouvrage publique, jugée plus
flexible et plus économique (le coût total du CSNE, initialement de 4,5 Mds€
était passé à 7 Mds€, avec des frais financiers de 1,5 Mds€). La
reconfiguration du projet (réutilisation d'une partie du canal du Nord,
révision ou renvoi à plus tard de certains projets au niveau d'écluses et de
biefs, développement des plates-formes multimodales confié aux Régions et
collectivité territoriales) permet par ailleurs d'envisager des économies d'au
moins 600 M€, soit 10% du coût initial du projet.
Ce qui change la donne, c'est
la perspective d'une subvention de l'Union européenne « jusqu'à 40% »
(elle n'était que de 6,2% dans le projet initial sous l'ancienne majorité).
Cette « éligibilité», confirmée par le commissaire européen aux
transports, Siim Kallas à Tallin le 17 octobre dernier, implique que le dossier
complet soit soumis en 2014 à la Commission européenne. « C'est un travail
considérable » a reconnu le Ministre délégué aux Transports,
qui a demandé à VNF d'être à la manœuvre pour définir dans le détail quelles
sont les opérations d'accompagnement complémentaires sur les bassins de la
Seine, de l'Oise et du Nord-Pas de Calais, qui pourraient s'intégrer au projet
global CSNE (et seraient donc théoriquement éligibles au taux de subvention
européen à hauteur de « jusqu'à 40% »). Le financement de ces
opérations complémentaires devra également être recherché dans le cadre du
prochain CPER 2014-2020, en cours d'élaboration.
Les travaux du CSNE
pourront-ils commencer en 2015 comme l'estime le rapport Pauvros qui estime
possible une ouverture du tronçon central en 2022 ? Même s'il souligne
qu'il y reste encore beaucoup de travail, Frédéric Cuvillier affirme qu'un
certain nombre de travaux « notamment ceux d'accompagnement »
devraient pouvoir effectivement démarrer en 2015. La première des urgences est
de mettre en place, en lien étroit avec VNF, une mission administrative sur le
projet (dont les conclusions seront attendues fin 2014), avec un rendu
intermédiaire en vue de déposer un dossier de subvention à l'Union européenne.
Elle aura pour objectif d'approfondir le montage du projet et de faire
des propositions opérationnelles sur sa gouvernance, son économie générale, son
cofinancement, son périmètre. Elle devra également « apprécier les engagements financiers des
collectivités territoriales (état, collectivités locales confondues) »,
conclure avec ces dernières « un
protocole d'intention de financement » et rechercher des
financements complémentaires auprès des partenaires flamands et wallons.
Dernier point et non des moindres : la reconfiguration du projet CSNE va
nécessiter une modification de la déclaration d'utilité publique (qui devrait
prendre entre un an et un an et demi de l'aveu même du Ministre) ainsi qu'une
démarche réglementaire liée au code de l'environnement. Toutes ces opérations
devraient être réalisées « dans les meilleurs délais ». « Il faut considérer que
l'ambition fluviale s'inscrit dans la durée, pas en quelques années, nous
faisons ce que d'autres ont mis plusieurs décennies ou siècles à
réaliser » a d'ailleurs fait remarquer Frédéric Cuvillier".JLR
Sources : Newsletter Supply Chain Magazine
vendredi 20 décembre 2013
jeudi 5 décembre 2013
Trophées de l'Innovation Logistique Fluviale 2013 : Green Supply Chain
Le 28 novembre dernier, à Lyon, l’entreprise
Green Supply Chain a remporté le trophée de l’innovation fluviale lors du salon Riverdating 2013.
Riverdating est l’unique convention d’affaires européenne dédiée au transport fluviomaritime. Cet évènement permet aux chargeurs et aux fournisseurs de se rencontrer en rendez-vous d’affaires individuels.
De
plus ce salon organise le concours de la meilleure innovation logistique
fluviale. Lors de cette compétition, les entreprises doivent exposer leurs initiatives,
leurs réalisations ou leurs projets favorisant le report modal vers la voie
d’eau.
Cette année c’est donc Green Supply Chain qui a remporté cette
compétition grâce à son innovation en matière de développement durable dans le
domaine de la logistique.
Cette innovation réside dans le fait de proposer des alternatives plus
respectueuses de l’environnement que le transport routier, en optant plutôt
pour le transport fluvial. De plus la société calcule les émissions de CO2 et
propose une compensation carbone pour chaque transport.
Green Supply Chain propose un package à ses client,
comprenant l’organisation du transport maritime et dédouanement, le post-acheminement
fluvial, le transport routier des derniers kilomètres, le calcul CO2 du
transport (avec gains via le fluvial) et enfin la possibilité de compenser les
émissions de CO2 du transport grâce à des projets de reboisement.
Etant commissionnaire de transport, Green Supply Chain a
réalisé son projet en partenariat avec Logiseine (transport combiné fluvial) et
Pillet (transport maritime, dédouanement).
Si vous souhaiter obtenir de plus amples informations vous
pouvez consultez son site internet : www.greensupplychain.fr
Le Cluster Logistique Urbaine Durable à Pollutec 2013
Le salon Pollutec qui se déroule actuellement jusqu'à vendredi au Parc des Expositions de Villepinte réunit près d'un millier d'entreprises autour des problématiques de recyclage, de transition énergétique et de Green business. C'est le salon des éco-technologies, de l'énergie et du Développement durable. Un regroupement d'entrepreneur sur le plan écologique et technologique.
Un des temps forts de la première journée fut la présentation du Cluster Logistique Urbaine Durable de la CCI 92. Cluster qui met actuellement en place l' expérimentation de transfert modal programmée pour 2014 en Idf, pour la société Steelcase, leader mondial du mobilier de bureaux. Steelcase est une entreprise qui développe une vaste gamme de mobilier et d'accessoires de bureaux, innovants et respectueux envers l'environnement. Ils produisent leurs mobiliers à Strasbourg mais l'un de leur principaux marché français se situe à Paris et ses alentours. Alors qu'actuellement une grande partie de leur production voyage par camion entre l'Alsace et l'Idf, ils ont fait le choix de réduire leur empreinte environnementale et d'optimiser leur schéma logistique en ayant recourt au transport fluvial.
Le Cluster leur apporte donc une réponse à cette problématique en rassemblant l'ensemble des acteurs pouvant mettre en place un report modal : bateliers, institutionnels, infrastructures, bureaux d'études...
Initié et financé par la CCI Hauts-de-Seine, la préfecture de la région d'Ile de France, Ports-de Paris et l'Aft-Iftim (formation logistique), le Cluster Logistique Urbaine Durable a pour vocation d'expérimenter et de développer de nouvelles solutions de transport des marchandises vers et dans les communes de la zone dense métropolitaine.
Ce pôle économique d'excellence à vocation internationale, porté et animé par la CCI Hauts-de-Seine, implanté sur le territoire nord du département des Hauts-de-Seine, vise à soutenir les orientations du Grand Paris, c’est à dire concevoir une métropole innovante, solidaire, durable et attractive. La démarche, centrée sur l’expérimentation, doit se traduire par des actions concrètes, locales, à court /moyen terme et créatrices de valeur pour les entreprises.
Au sein de ce Cluster et sur ce projet, Green Supply Chain, start-up du transport écologique de marchandises, assurera les études d'impacts sur l'environnement (calcul des émissions de CO2, gains écologique du transport fluvial...) et se chargera de réaliser la compensation des trajets afin d'avoir un transport neutre carbone qui ne participe pas à l'effet de serre.
mercredi 4 décembre 2013
La cosmétiques bio fait peau neuve
Malgré une faible part de marché de 2%, les produits cosmétiques biologiques séduisent de plus en plus de français. En effet, un bel avenir pour ses produits miracles est en prévision, ils pourraient représenter 1/3 des ventes cosmétiques d’ici la fin de l’année 2013. Mais que se cache derrière ces cosmétiques ?
D’ailleurs, c’est quoi un produit biologique ?
Il faut savoir tout d’abord que ce n’est pas le produit qui est biologique mais son procédé de fabrication. Il serait même plus juste de parler de « produit issu de l’agriculture biologique » c’est d’ailleurs la mention apposée sur les emballages. Le certificateur qui appose son accréditation ne certifie pas que le produit est à 100% bio mais il certifie plutôt que ce produit a été cultivé, transformé, conversé, transporté et distribué dans le cadre de la réglementation bio.
Entre cosmétique classique et cosmétique bio, c’est quoi la différence ?
Il faut savoir tout d’abord que ce n’est pas le produit qui est biologique mais son procédé de fabrication. Il serait même plus juste de parler de « produit issu de l’agriculture biologique » c’est d’ailleurs la mention apposée sur les emballages. Le certificateur qui appose son accréditation ne certifie pas que le produit est à 100% bio mais il certifie plutôt que ce produit a été cultivé, transformé, conversé, transporté et distribué dans le cadre de la réglementation bio.
Entre cosmétique classique et cosmétique bio, c’est quoi la différence ?
Les cosmétiques biologiques ont le même but que les cosmétiques issues de l’industrie chimique. Seules différences, leur règle de fabrication et la composition des produits. Les matières premières des produits biologiques sont principalement issues de l’agriculture biologique. Cette dernière est un mode de production qui respecte par définition la biodiversité et les équilibres naturels.
Comment les reconnaitre ?
Tous produits cosmétiques bio est certifié par différents label comme : Label Cosmétique Biologique, Cosmébio, Cosmos Organic etc. Ces labels garantissent un produit ayant 95% minimum d’ingrédients végétaux en provenance de l’agriculture biologique. Par exemple, le Label Ecocert impose l’utilisation d’ingrédients issus de ressources renouvelables et transformés par des procédés respectueux de l’environnement. Il y a donc une proscription concernant OGM, parabens, phénoxyéthanol, nanoparticules, silicone, parfums et colorants de synthèse, ingrédients provenant d’animaux. Même l’emballage doit être biodégradable ou recyclable.
Tous produits cosmétiques bio est certifié par différents label comme : Label Cosmétique Biologique, Cosmébio, Cosmos Organic etc. Ces labels garantissent un produit ayant 95% minimum d’ingrédients végétaux en provenance de l’agriculture biologique. Par exemple, le Label Ecocert impose l’utilisation d’ingrédients issus de ressources renouvelables et transformés par des procédés respectueux de l’environnement. Il y a donc une proscription concernant OGM, parabens, phénoxyéthanol, nanoparticules, silicone, parfums et colorants de synthèse, ingrédients provenant d’animaux. Même l’emballage doit être biodégradable ou recyclable.
Mais d’où viennent les ingrédients de ces cosmétiques bios ?
Les ingrédients les plus répandu dans les produits cosmétiques sont l’Aloe Vera plante aux multiples vertus originaire de la Péninsule arabique et d’Afrique orientale ou encore Butyrospermum Parkii plus connus sous le nom de beurre de karité qui pousse partout sur le continent Africain (Soudan, Ethiopie, Ouganda, Ghana et Nigeria). Ces ingrédients proviennent de partout dans le monde donc derrière ces produits se cachent un long voyage qui nécessite d’utiliser un transport adapté. Afin d’adopter une démarche écologique et durable tout au long de la filière, il est donc nécessaire de chercher des solutions pour limiter l’impact environnemental et sociétal de l’acheminement des matières premières. C’est par exemple ce que propose la société Green Supply Chain .
Les ingrédients les plus répandu dans les produits cosmétiques sont l’Aloe Vera plante aux multiples vertus originaire de la Péninsule arabique et d’Afrique orientale ou encore Butyrospermum Parkii plus connus sous le nom de beurre de karité qui pousse partout sur le continent Africain (Soudan, Ethiopie, Ouganda, Ghana et Nigeria). Ces ingrédients proviennent de partout dans le monde donc derrière ces produits se cachent un long voyage qui nécessite d’utiliser un transport adapté. Afin d’adopter une démarche écologique et durable tout au long de la filière, il est donc nécessaire de chercher des solutions pour limiter l’impact environnemental et sociétal de l’acheminement des matières premières. C’est par exemple ce que propose la société Green Supply Chain .
Green Supply Chain intervient en guidant les commerçants pour un choix de transport de marchandise tout en étant écologique et économique. Utiliser le transport fluvial ou par rail dès que possible. Au lieu d’utiliser l’aérien, préférer le transport maritime qui est beaucoup moins polluant et surtout moins cher. Ne pas oublier qu’un produit certifié bio inclus aussi un transport ayant un impact moindre sur l’environnement. La prise en compte de la supply chain des produits cosmétiques bio apparait aujourd’hui comme l’un des grands enjeux du secteur. Et elle permet aussi de faire du Développement durable une source d’innovation dans l’offre et la stratégie marketing des acteurs du secteur.
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